Notes Bleues
Les sirènes
Les sirènes moi je voudrais les voir
Je le voudrais pour le croire
Ces sirènes qui sont un mélange
De fées et d’anges
Les sirènes moi je voudrais les voir
Sur le bord d’une plage le soir
Que l’on aperçoit après quelques verres
Et que l’on raconte si fière
D’y avoir échappé par la prière.
Les sirènes moi je voudrais les voir
Mais pas seulement le soir
Ces sirènes que l’on rencontre que dans le noir
Je voudrais avoir l’espoir
D’en rencontrer une,
Allongée un matin sur une dune
Ou au clair de lune.
Je voudrais que dans ses yeux turquoise
Elles me parlent, ou que je m’y noie
Je voudrais que de ses yeux elles me toisent
Que des histoires de marins je n’y croie.
Les sirènes moi je voudrais les voir
Afin d’y croire
Les sirènes moi je voudrais en apercevoir
Juste ses écailles percevoir
Je voudrais que de ses bras elles m’enlacent
Que d’un baiser elles m’embrassent
Que mon cœur elles embrasent
Pour transmettre aux hommes leurs histoires véritable
Que l’on raconterait autour d’une table
Juste pour continuer à y croire
Et garder la magie et l’espoir
Que derrière chaque vague, on puise les voir
Du matin au soir.
Ora A. CHICHE 19 Février 2003
La réussite
Quelques pulls, pantalons et chaussettes
Eparpillaient sur la douce moquette
Un cartable jeté dans un coin
Une guitare immobile sur son pied
Une petite voiture au loin
Et les enfants jouant dans le jardin mouillé
Ce week-end de printemps
Sous une pluie battante, quelques rires
Nous rappellent au présent
Un passé présent à chaque vision
Un temps qui soupir de plaisir
Avec une satisfaction remplie d’émotion
Que la plus belle réussite
Joue avec innocence dans le jardin
Un quatuor de lutins
Sur une pluie qui crépite
Ora A. CHICHE Août 2005
Les fées
Un petit matin,
Une fée est passée dans mon jardin
Me confiant un trésor
Qui naquit un jour d’automne
Un bébé à la peau d’or
Ronde comme une pomme
Un petit matin,
La fée m’a confiée
Une jolie petite demoiselle
Qui boucle mes désirs de ventre gonflé
De seins de madone
Nourricier de ces messieurs et la petite donzelle
Ora A. CHICHE 3 Août 2005
Souvenirs d’enfance
Le papier a jauni au fond de ma mémoire
Où devant l’immensité de la vie
L’horizon à perte de vue
Je rêvais d’une vie sage et bien rangée
Avec à mes côtés 3 enfants.
Je n’avais pas les contours du père sur l’écritoire
Ni des rêves bien dessinés
Quelques idées tout au plu
Avec l’envie sur d’être maman
Le mot rangé de ma vie a été banni
J’ai trouvé le père entre deux vols si j’ai bonne mémoire
Il a comblé ma vie et mes espoirs
J’ai explosée les normes les statistiques
Avec quatre moustiques
Toujours entre deux vols et entre deux sommes
Il y a erreur de donne
Mais j’ai découvert d’autres horizons
Des locaux de la petite province
Aux internationaux, aux pays des rois et des princes
Ma vie est turbulente,
Pas de chômage pour une maman
Un perpétuelle manque de temps
Le papier jauni est comblé
Et je le remplie de mots mélangés
Pour que la mémoire fanée
Ils restent gravés et bien rangés.
Ora A. CHICHE Août 2005
Ma Jérusalem
Ma douce, ma lumineuse,
Je me laisse bercer par tes courbes,
Ton souffle est comme un poème à mes oreilles
Ta respiration berce mes jours quand je foule Paris
Et hante mes nuits infidélisant Montmartre que j’aime passionnément
Ma belle au parfum d’orient
Tes chants, tes joies, tes peines,
Sont des appels passionnés
Pour me retrouver dans la tiédeur de tes monts
Câlinée dans ta chaleur
Ecoutant amoureusement les battements de ton cœur
Comme un enfant blotti contre le sein de sa mère
Charmée par ta tendresse et captivée par tes mystères
Ma Jérusalem
Ô ma Jérusalem ma fidèle
J’ai hâte de retrouver
Ton doux parfum, ta passion, ton effervescence.
Attend moi comme une indolente
Ma Jérusalem
Ora Chiche 25 Mai 2008